Personnalités de Grézieu la  
Varenne  
Françoise Marie MAESTRACCI  
épouse MEIFREDY  
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1887-1983  
Soutien des prisonniers de guerre coloniaux et  
directrice d’un foyer d’enfants à Grézieu  
Amitiés africaines  
Née le 16/07/1887, à Aulus-les-bains en Ariège, à la frontière espagnole, près d'Andorre de Antoine Louis  
MAESTRACCI commissaire spécial de police et de Nonciade Marie POLI tous deux nés à Muro en Haute Corse, elle  
décède le 17/12/1983 à Roquebrune-Cap-Martin  
Françoise épouse :  
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En février 1914, Jean-Félix GOUIN (il sera l’avocat de Léon BLUM en 1940). Ils divorcent en 1917.  
En décembre 1917, Robert Paul DEMONCEAUX (adjudant au 260 RI de l'Armée d'Orient).  
Nouveau divorce en 1922  
Le 2 Avril 1927, à Limeil Brevannes en Seine et Oise, Charles Jean Henri MEIFREDY (29/09/1886 –  
05/06/1958). Divorce en 1946  
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Françoise MAESTRACCI fut fondatrice et présidente d'un service aux prisonniers indigènes et au secours des  
démobilisés dès 1914. Elle apportera sa contribution à l'édification du cimetière militaire de Chasselay ''le Tata  
Sénégalais »''.  
Son dernier époux fut directeur de la Sté du gaz à Lyon d’où l’installation dans la région lyonnaise, il sera maire de  
Poleymieux.  
En 1966, elle a écrit et un livre : ''Missions sans Frontières'', qui relate son action entre 1940 et 1944 au service des  
prisonniers, des blessés de guerre et des soldats étrangers morts pour la France.  
En 1940, dès l’arrivée des troupes allemandes dans la région, elle se préoccupe du sort des soldats de l’armée  
française faits prisonniers et surtout des soldats originaires d’Afrique. Elle relate le massacre des tirailleurs sénégalais  
à Chasselay sur la route des Chères.  
Ambulancière de profession, elle organise le transport de rescapés vers les hôpitaux de Lyon puis donne une sépulture  
aux morts abandonnés sur le terrain.  
En juillet 1940, elle sollicite le général Frère, alors gouverneur de Lyon, de mettre à sa disposition des camions et de  
l’essence pour organiser des convois alimentaires au profit des camps de prisonniers français dans la zone occupée.  
Les camions seront conduits par des jeunes femmes en uniforme.  
Commence alors une aventure jonchée de confrontations houleuses avec les contrôles allemands mais qui permettra  
d’apporter un peu de nourriture et de nouvelles aux prisonniers avec des courriers transportés clandestinement.  
Ce sera aussi une aide à plusieurs évasions, des documents récupérés en zone occupée, un soutien en matériel aux  
maquis de la région grenobloise, des accueils d’enfants juifs dans les locaux des amitiés africaines rattachées à la  
croix rouge, …  
Françoise MEIFREDY fut distinguée à plusieurs reprises par des décorations.  
Association des amis du patrimoine de Grézieu la Varenne  
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C'est dans les années 1950 qu'elle est venue s'installer à  
GREZIEU où elle a créé et dirigé avec une certaine fermeté  
une maison d'enfants ''le Doux Nid''.  
Livre édité en 1966 aux éditions France Empire  
Quelques décorations attribuées  
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