Article paru en juin 2025
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Texte de l'article
Les origines du château de la Barge demeurent mal connues. La propriété d’un château situé à cet endroit, qui aurait été appelé la Barrelière auparavant, a été attribuée à l’un des membres de la famille de La Barge, originaire d’Auvergne, durant le XVI e siècle.
Dans sa brochure parue en 1977 sur l’histoire de Grézieu, M. Catalon évoque deux chanoines de ce nom au XIIIème siècle, mais nous ne savons pas avec précision d’où il tire cela, son ouvrage n’étant pas précisément sourcé.
Ce que nous savons, c’est que le blason de la famille de La Barge porte d’argent à la bande de sable. On trouvait jadis un écu semblable au-dessus de la porte de la maison dite « de François I er », qui se situait en bordure du vingtain, devant l’église, et qui a malheureusement été écroulée avec la porte du Midi en 1935.
Cet encadrement de porte a été récupéré et sert d’entourage de cheminée dans une maison de Grézieu. Il se peut, mais sans certitude, qu’il s’agisse des armes de La Barge, et que la maison de François I er ait appartenu à cette famille.
Le château a été considérablement remanié au cours des siècles, si bien qu’il n’est guère possible d’en imaginer la configuration originale. On peut encore voir, au premier étage, une très belle cheminée monumentale du milieu du XVI e siècle, inscrite aux Monuments historiques en 1926.
Les deux éléments les plus significatifs de l’aspect d’ensemble du château de la Barge furent longtemps les deux pavillons à couverture de tuiles écailles et pourvues de lucarnes à croupe débordante, mais l’un d’eux, à l’ouest, que les habitants de Grézieu surnommaient « le Placard », a été démoli en 1904 afin d’élargir la rue de la Gare (actuelle rue Lucien Blanc).
Lucien Blanc, maire de Grézieu de 1896 à 1909, acquiert le château à la fin du XIX e siècle. Les bâtiments passeront ensuite à d’autres propriétaires, avant de devenir, dans les années 1970, un foyer d’accueil pour jeunes, complété par un centre de formation et un restaurant d’application.